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Revue Presse

La recrudescence de la violence et le débat sur le rétablissent de la peine de mort, en exergue

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Revue de Presse

La recrudescence de la violence au Sénégal marquée par une série de meurtres et le débat portant sur le rétablissement de la peine de mort sont entre autres sujets commentés par la presse quotidienne reçu mercredi à l’APS. Selon La Tribune,"le Sénégal qui a la réputation d’être un pays de paix et de Téranga (hospitalité, en langue wolof), a connu entre les mois d’octobre et novembre, 13 meurtres les uns plus spectaculaires que les autres". A propos de la recrudescence de l’insécurité au Sénégal, Walfquotidien signale que "les meurtres se multiplient.

La peur s’accentue.

Les esprits s’échauffent. Pas un jour ne passe sans que la presse ne relaye un événement tragique affectant de tranquilles citoyens". "Un mois de novembre aussi funeste, les Sénégalais peinent à s’en rappeler. Treize ou quatorze personnes ont été expédiées dans l’autre monde dans des circonstances dont la description fait pâlir de colère", écrit-il. Le journal s’interroge "alors que les commentaires se multiplient, les propositions de loi allant bon train, une question interpelle les gouvernants : et l’Etat dans tout cela ?". "Entre une absence de vision, une police démunie et une ASP (Agence d’assistance à la sécurité de proximité) aussi inefficace qu’inopérante, l’Etat qui s’est départi d’une de ses missions régaliennes, a presque abandonné les populations à ; leur propre sort, exacerbant fortement le sentiment d’insécurité",commente Walfquotidien.

En ce qui concerne la recrudescence des cas de meurtre et d’insécurité, Enquête relève "la réponse quinquennale de l’Etat". "Au moment où l’Etat est interpellé, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique détaille dans son rapport d’activités 2016 les stratégies qu’il compte mettre en œuvre pour venir à bout de ce fléau", renseigne le journal. Selon Enquête, "parmi les mesures, il y a le recrutement de 1800 policiers, l’année prochaine, en plus des 1000 qui sont en formation". Pour sa part, Le Soleil indique que la classe politique appelle à une introspection face aux meurtres enregistrés ces derniers mois au Sénégal.

La Tribune, dans un commentaire intitulé "crimes et châtiments", écrit qu’il y a "les crimes qui sont de plus en plus nombreux au Sénégal", ajoutant : "il y a aussi des châtiments qui sont proposés". A ce sujet, le journal relève que "la dernière proposition vient du chef de l’Etat lui-même, Macky Sall, touché par la mort tragique de Fatoumata Mactar Ndiaye, veut corser la note avec +la prison à vie+ pour les tueurs". "Soit. Les bandits assassins ne doivent bénéficier d’aucune compassion. Rien ne peut justifier l’attitude qui consiste à abréger la vie de son prochain.

Mais, faudrait-il bien réfléchir avant de prendre une décision comme le retour de la peine de mort", indique La Tribune. "La peine de mort dans tous ses états", écrit dans manchette Enquête, soulignant qu’après la série de meurtres notée récemment la pression s’accentue pour le rétablissement de la peine de mort. Le journal rappelle que le parlement sénégalais a voté le 10 décembre 2004 la loi abolissant la peine de mort. "Jusque-là, seules deux personnes ont avaient été exécutées, par les armes, en 1967 : Abdou Faye pour meurtre du député Demba Diop, et Moustapha Lo coupable de tentative d’assassinant sur le président Léopold Sédar Senghor", ajoute-t-il.

Enquête mentionne que "le régime libéral, après un moratoire d’Abdou Diouf sur cette peine rejoignait ainsi la Grèce, Samoa, Bouthan et la Turquie qui l’ont tous aboli cette année". "Seulement, les récents et spectaculaires meurtres dans la capitale sénégalaise ont poussé une frange de l’opinion à exiger le rétablissement de cette pratique", écrit le même journal qui souligne que "pour l’instant la détention à perpétuité est la seule peine de substitution à la peine capitale".

"Un débat sang fin", écrit Le Quotidien avec un jeu de mot pour souligner que "les assassinats de Fatimata Moctar Ndiaye, de Mbaye Samb et des deux vigiles de Ndioum ont ravivé le débat sur le rétablissement de la peine mort". "Dès que l’émotion aura retombé, il est très probable que la passion s’estompera surtout qu’il n’est pas envisageable de voir le législateur revenir sur cette décision", souligne le journal. Le Quotidien averti "ne remuons pas le couteau-qui a tué cette peine de mort en 2004-dans la plaie ! Cela n’a rien à voir avec les droits de l’Homme. Le fait est que cela n’a pas été aussi dissuasif qu’on l’a toujours pensé". ASB/PON



4 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (18:11 PM)
    oui
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    Anonyme

    En Novembre, 2016 (18:11 PM)
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